Mode improvisation (ce n'est pas pour me la raconter, mais pour réclamer l'indugence).
"Un après midi, je cherchais l'inspiration pour écrire n'importe quoi,
Lorsque je croise le regard d'une personne et décide d'écrire ce que je vois".
Il y a cette fille qui me regarde du banc d'en face.
Je ne sais pas ce qu'elle pense, vais-je perdre la face?
Y a t-il quelqu'un assis à côté d'elle? Cet arbre me cache la vision.
C'est bien moi qu'elle regarde, oui j'en suis persuadé, voyons :
Sa tête dis non, il y a donc une personne à côté d'elle.
Métisse et mâte de peau je crois qu'elle est belle.
Elle sourit en parlant, est-ce à cause de moi?
Probablement, ou simplement est-elle heureuse comme moi?
Oui elle me regarde et me voit écrire.
Se demande-elle ce que je fais, veut-elle me lire?
Puis elle se tient comme si elle n'avait rien remarqué.
Elle vient de me regarder et a vu mes lèvres bouger ...
Pense-t-elle que mon acte est délibéré ou que j'essaie de me concentrer?
Elle est assise sur un banc vert foncé, qui se fond dans mes pensées.
Et dans ce vert éclairé d'un beau jour, du jardin du Luxembourg
Elle continue de me regarder et regarde alentours.
Elle baisse ses yeux, pense-t-elle que je lui joue un tour?
Allant autour d'elle par la pensée, allant aux tours de frêles pensée:
Je la vois maintenant discuter, elle est totalement de profil.
Ca y est elle se questionne, tient-elle le fil?
Pense-t-elle que je la regarde amoureusement, ou bien dangeureusement?
Je me lasse d'écrire, car aucune action ne se passe, ne dépasse
L'écrit de ce récit
La place sur la feuille n'est pas extensible.
Elle s'est levée et passe derrière moi, c'est la fin de l'histoire.
Je me retrouve seul et sans rime flexible.